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Eclipse annulaire de Soleil du 29 avril 2014
depuis l’Antarctique
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Pour observer l’éclipse annulaire non centrale de Soleil du 29 avril 2014, mon objectif était de me rendre de nouveau en Antarctique, seul lieu où elle était annulaire dans une des régions les plus isolée et froide de la planète. Toutefois profiter de cette éclipse signifiait un hivernage complet d’environ huit mois: cela aurait été une nouvelle aventure inoubliable mais les circonstances professionnelles en ont décidé autrement. Aucun être humain, et très probablement aucune espèce animale, ne s’est trouvé dans la zone où cette éclipse était annulaire, seuls les hivernants des stations de recherche de Concordia (ciel principalement dégagé avec une température autour de -65°C) et de Dumont d’Urville (ciel couvert avec du vent) avaient la possibilité d’observer une partielle prononcée au ras de l’horizon.
Adrianos et Paride, qui effectuent l’hivernage 2013-2014 à Concordia, ont pris des photos depuis l’extérieur de la station de recherche qui se trouve juste à la limite de la zone de visibilité. L’éclipse n’était que partielle à cet endroit mais tout de même très prononcée et a permis une étude approfondie de la réfraction atmosphérique et de la déclivité du terrain malgré la piètre qualité des photographies. En effet cette éclipse n’était visible en ce lieu que grâce à une combinaison entre la réfraction atmosphérique et la déclivité du terrain en direction du Soleil éclipsé (voir carte ci-dessous).
Vous pouvez calculer les circonstances locales d’une éclipse à l’aide de cette calculatrice solaire, et un minuteur solaire vous prévient du début des différentes phases. Avec la calculatrice pour les temps de pose vous pouvez aussi régler vos équipements photographiques.
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