Pour observer l’éclipse totale de Soleil des 23-24 novembre 2003, la première a être observée en Antarctique dans l’histoire de l’humanité, je me suis rendu dans un premier temps dans la ville du Cap en Afrique du Sud pour y prendre un vol spécial en Ilyushin IL-76TD vers la station russe de Novolazarevskaya. La météo a été parfaite le jour de l’éclipse: le ciel était bleu et limpide, la température en ce début d’été austral était autour de -25°C (-13°F). Toutefois les turbulences générées par les différentes couches atmosphériques rendaient l’observation, à fort grossissement, difficile juste au-dessus de l’horizon de glace.
Il est important de signaler que, quelques jours avant l’éclipse, une tempête avec des vents catabatiques de plus de 150 km/h (95 mph) avait balayé la région de la Terre de la Reine-Maud; de plus, une autre tempête est arrivée le surlendemain de l’éclipse.
Les deux principaux attraits de cette éclipse étaient qu’elle se produise en Soleil de minuit et dans un environnement totalement magique. L’éclipse annulaire de Soleil du 7 février 2008 marquera mon retour en Antarctique avec pour objectif une observation depuis son point culminant, le Mont Vinson à 4.897 m.
Afin de calculer les circonstances locales d’une éclipse de Soleil, une calculatrice solaire. Avec la calculatrice pour les temps de pose vous pouvez aussi régler vos équipements photographiques. Pour finir, Une calculatrice pour estimer le facteur éolien ou température ressentie vous permet de connaître l’effet du vent sur la température.
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