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L’ESO exploite le grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama (ALMA), avec ses partenaires internationaux, sur le haut plateau de Chajnantor, dans les Andes chilienne. ALMA est un télescope de pointe dédié à l’étude du rayonnement provenant des objets les plus froids de l’Univers. Ce rayonnement appelé millimétrique et submillimétrique, car possédant une longueur d’onde de l’ordre du millimètre, se situe entre le rayonnement infrarouge et les ondes radios. ALMA est composé de 66 antennes de grandes précisions réparties à des distances pouvant aller jusqu’à 16 kilomètres. Cette collaboration dans sa globalité constitue le plus grand projet existant pour l’astronomie terrestre.
Le rayonnement millimétrique et submillimétrique ouvre une nouvelle fenêtre sur l’univers froid, encore énigmatique, mais ce rayonnement est absorbé par la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère terrestre. Aussi, les télescopes observant dans ce domaine de longueurs d’onde doivent être construits sur des sites élevés et secs tel que le plateau de Chajnantor à 5 000 mètres d’altitude, un des plus hauts observatoires astronomiques sur Terre.
Le site d’ALMA, situé à quelques 50 kilomètres à l’est du village de San Pedro de Atacama au nord du Chili est un des endroits les plus arides sur Terre. Les astronomes y trouvent des conditions inégalées pour les observations, mais cela exige de faire fonctionner un observatoire de pointe dans des conditions extrêmes. En effet, Chajnantor dépasse en altitude de 750 mètres l’observatoire du Mauna Kea, à Hawaii et de 2.400 mètres le VLT au Cerro Paranal. Plus d’information…, comment ALMA fonctionne? et présentation du complexe.
Tous mes remerciements à David Rabanus, au directeur Pierre Cox et à son assistante Daphne Elliott-Patterson pour l’organisation de ma visite de 2014.
Merci de consulter aussi le blog ESO Ultra HD Expedition tenu par mes amis Babak Tafreshi et Christoph Malin.
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English
Observatoire Llano de Chajnantor ALMA, Chili
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 avec son refroidissement cryogénique. Les cryostats contiennent les récepteurs, qui sont assemblés dans des cartouches pouvant être plus ou moins facilement installées ou remplacées. La partie optique non-refroidie, les ouvertures et les filtres infrarouges ont été livrés par l’Institut de Radio Astronomie Millimétrique (IRAM, France). La température de fonctionnement des cryostats est aussi basse que 4°K (c’est-à-dire -269,15°C).', 'fr', 1);)
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, Bande 6 (1mm), Bande 7 (0,85mm), Bande 9 (0,45mm). Il est ensuite prévu d’équiper les antennes avec les bandes absentes au démarrage (10 bandes de fréquence).<br>Les spécifications techniques des différents récepteurs sont très exigeantes, et, au moment de la décision, de dernier cri ou même dans certains cas en avance technologiquement.<br>Les programmes de dévelopement ont été menés avec succès, les performances requises ayant été atteintes et parfois même dépassées par rapport aux spécifications.', 'fr', 1);)
 avec son refroidissement cryogénique. Les cryostats contiennent les récepteurs, qui sont assemblés dans des cartouches pouvant être plus ou moins facilement installées ou remplacées. La partie optique non-refroidie, les ouvertures et les filtres infrarouges ont été livrés par l’Institut de Radio Astronomie Millimétrique (IRAM, France). La température de fonctionnement des cryostats est aussi basse que 4°K (c’est-à-dire -269,15°C).', 'fr', 1);)
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